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LE TEMPS QUI PASSE, Elizabeth Robin (Tourbillon, 2015)

Publié le par Elizabeth Robin

photo: © Olimpia Madrera Román et Juan Jose Bujidos/ poème: Elizabeth Robin

photo: © Olimpia Madrera Román et Juan Jose Bujidos/ poème: Elizabeth Robin

"Le temps qui passe", poème extrait de TOURBILLON, ©Elizabeth Robin

photo: © Olimpia Madrera Román et Juan Jose Bujidos, montage d'Olimpia.

Traduction : (Elizabeth Robin et Mathilde Robin)

El tiempo que va pasando

Pasan los días,

Pasan las estaciones,

Pasan los años,

Como un torbellino.

 

En las esferas anticuadas

Las horas se borran,

Las huellas de vida

Se quedan en el tiempo que va pasando.

 

El universo grandioso

Es maestro de las horas,

Naturaleza en simbiosis

Cumple su obra.

 

 

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L'association En vers et avec tous

Publié le par Elizabeth Robin

L'association
L'associationL'association

L'association

Une association est maintenant créée sous le nom de "EN VERS ET AVEC TOUS".

Nous pouvons désormais faire découvrir les arts que nous connaissons en allant au devant de vous ! 

Nous espérons pouvoir vous faire profiter de lectures poétiques musicales ou toute autre intervention artistique qui nous est spécifique.

Vous pouvez prendre contact via le blog dans l'onglet contact, et je vous répondrai rapidement. 

Elizabeth Robin

Animation Médiathèque de Verneuil-sur-Seine

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Alicante, poème de Jacques Prévert Alicante, poema de Jacques Prévert

Publié le par Elizabeth Robin

photo: © Juan Jose Bujidos

photo: © Juan Jose Bujidos

Alicante, Jacques Prévert

Une orange sur la table

Ta robe sur le tapis

Et toi dans mon lit

Doux présent du présent

Fraîcheur de la nuit

Chaleur de ma vie

 

Traducción en español:

Una naranja sobre la mesa

Tu vestido en la alfombra

Y tú en mi cama

Dulce presente del presente

Frescor de la noche

Calor de mi vida

 

 

 

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QUAND VIENT L'AUTOMNE, Elizabeth Robin (Tourbillon, 2015)

Publié le par Elizabeth Robin

Á l'automne, © Elizabeth Robin, photos © Juan Jose Bujidos

Á l'automne, © Elizabeth Robin, photos © Juan Jose Bujidos

Pour fêter l'arrivée de l'automne, deux poèmes extraits de TOURBILLON,

© Elizabeth Robin, photos: © Juan Jose Bujidos :

"Quand vient l'automne, la feuille..." et "Á son automne, la femme...effeuille"

Traduction: (Elizabeth Robin et Mathilde Robin)

Cuando viene el otoño, la hoja...

Cuando la hoja del otoño

Robada por el viento

Acaba su vuelo

Allí donde corre el agua,

En el arroyo,

En la fuente,

La bella suerte

¡ Para su tumba !

La hoja rojiza

Mecida en el lecho

Que el viento elige,

La muerte en los talones,

Acabará su viaje

Para dormir en el musgo

Bajo la Osa Mayor.

 

Edad otoñal...

En el otoño de su vida,

ELLA roba al amor

Tantas palabras...

...aún sabe amar,

¡ como quiere amar !

En su ingle,

¡ Granos de ámbar

Se quedan bellos ¡

Arremangar

Enaguas y plieges

Y mecer en la noche

Esta mujer dulce,

No necesita correr más,

Hasta el hurón

Se vuelve osito de peluche.

 

 

 

 

                                                                               

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"Je sais maintenant que la poésie naît du langage..." Jorge Luis Borges

Publié le par Elizabeth Robin

photo: ©Juan Jose Bujidos

photo: ©Juan Jose Bujidos

Jorge Luis Borges était directeur de la bibliothèque nationale de Buenos Aires, mais il souffrait d'une maladie entraînant une cécité progressive qui devint définitive en 1955... ainsi écrit-il ces mots sur l'ironie de la situation:

"Petit à petit j'ai compris l'étrange ironie des faits. J'avais toujours imaginé le paradis sous le genre d'une bibliothèque. D'autres personnes pensent à un jardin, d'autres peuvent penser à un palais. J'étais là. C'était en quelque sorte le centre de neuf cent mille volumes en différentes langues. J'ai constaté que je pouvais à peine déchiffrer les couvertures et les longes." Jorge Luis Borges Sept nuits. OC 3: 278

Poco a poco fui comprendiendo la extraña ironía de los hechos. Yo siempre me había imaginado el Paraíso bajo la especie de una biblioteca. Otras personas piensan en un jardín, otras pueden pensar en un palacio. Ahí estaba yo. Era, de algún modo, el centro de novecientos mil volúmenes en diversos idiomas. Comprobé que apenas podía descifrar las carátulas y los lomos. Siete noches. OC 3: 278

« Comme tous les jeunes écrivains, j’ai commencé par être un génie. À présent, je me résigne à être Borges. On me dit qu’il y a des bibliothèques écrites sur moi. Je n’ai pas lu un seul de ces livres. Je continue à penser au fer, à mes livres futurs »

 « Je croyais aux théories. Je sais maintenant que la poésie naît du langage, car chaque langage est une façon de sentir le monde ; chaque langage est une littérature possible. »

 

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